lundi 14 juillet 2014

BOUTEILLE DE VIN VIDE (HISTOIRE COURTE)

C’est samedi soir, six heures dix sept pour être exact. Adila a un rendez-vous à la demie. Le premiér rendez-vous depuis six ans (ou 2191 longs jours, si nous voulons être dramatique). Adila n’aime pas les rendez-vous, et en plus, elle a arrêté de croire en l’amour depuis longtemps. « Ce n'est qu'un rêve stupide! », elle se répèté à elle-même. Par contre, ses amis le lui disent toujours: « Adila, tu dois trouver un mec ; un mec que te fait sourire, va !»
Et voilà, ici Adila se trouve devant «Zizzi », un restaurant italien très bon. En fait, son restaurant favori à Londres.
Le mec est en retard…


-30 minutes plus tard et quatre messageries vocales-

·         Incroyable, il a oublié notre rendez-vous…mais… je ne peux pas retourner chez moi. Non. Sara est à la maison avec son copain. Je ne vais pas interrompre. Alors, c’est encore une fois je dîne toute seule


v  Bonsoir madame.
·         Bonsoir, j’ai une réservation pour ce soir.
v  A quel nom ?
·         Adila…Adila Fontaine.
v  Ah oui, une table pour deux, c’est ça ?
·         Non. C’est moi, seulement.
v  D’accord, suivez-moi…

-15 minutes plus tard-

·         Monsieur, je voudrais commander, s'il vous plaît ?
v  Oui, madame. Qu’est-ce vous prenez ?
·         Comme entrée, je prends les zizzi antipasti  et comme plat principal je voudrais prendre la pizza rustica bistecca formaggi.  C’est la meilleure pizza au monde.
v  C’est vrai. Et comme dessert ?
·         Je crois qu’aujourd’hui c’est le jour pour goûter quelque chose de nouveau, Monsieur. Je prends la glace espresso affogato.
v  Très bien, et comme boisson ?
·         Je prends un verre…non, mieux une bouteille du Veneto.
v   Parfait. Je reviens tout de suite avec les antipasti.
·         Merci mille fois.

-20.15 : Adila est complètement ivre-

·         L’addition, s'il vous plaît ?
v  Oui, madame, c’est 51.25 livres.
·         Mais, TU es fou, garçon ! Ce n’est pas possible !
v  Oui, madame, regardez bien l’addition encore une fois…


Tout à coup, Adila se rappelle de la bouteille du vin rouge. Elle paya et rapidement elle marcha chez elle pensant que l’amour ce n'est pas qu'un rêve stupide…


4 commentaires:

  1. Gonzalo,
    Il me semble avoir déjà lu ce texte?

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    1. Oui, en effet! Mais je l'aime, donc j'ai voulu le partager sur mon blog ;)

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  2. Ah! Ah! J'aime ton humour!!!
    Encore! Encore!!!
    A bientot
    Philippe

    (Pardon pour les fautes d'accent mais mon clavier fonctionne mal)

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